La Vénus d'Ille (2001) - Prosper Mérimée |
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L'auteur :Paris 1803 Cannes 1870. Le masque de l'écrivain :Son ami Tourgueniev disait de lui: "Il vivait masqué." Le signe de Vénus :Mérimée fut un Vénusien, célibataire
il eut quelques duels de jeunesse pour des affaires de cur. C'est
en mémoire d'un amour d'enfance dit-on, qu'il connut la prison.
Vénus déesse de l'amour devait forcément l'inspirer. Le fantastique :La nouvelle est l'une des plus fameuse illustration du
genre fantastique. Une énigme policière :Le dénouement de la nouvelle contient l'énigme
de base de l'aventure policière du 19ème siècle.
Entre Le double crime de la rue Morgue, et le Mystère de la chambre
jaune: un homme est découvert mort dans sa chambre au matin de
ses noces. La mise en scène :Nous avons choisi, comme dans toutes nos adaptations de textes narratifs, de jouer la totalité des dialogues originaux. La partie "récit" a été partiellement gardée et transcrite dans le jeu d'acteurs.L'opposition entre réel et surnaturel est la problématique principale de notre adaptation. Côté réel, le narrateur fait surgir de sa mémoire les protagonistes de l'aventure vécue dont il se souvient. Côté surnaturel, la statue occupe la totalité de l'espace et de la temporalité dramaturgique. D'elle procèdent deux avatars : la vengeance (l'Aragonais) et la pureté (Mlle de Puygarrig). Ces deux personnages n'apparaissent pas comme les marionnettes du souvenir, mais comme les facettes de la divinité. Comédiens : Sandra Nature, Blandine Antoine, Landry Mauborgne Décor : Greg Fougereu, Valérie Daval Mise en scène : Blandine Antoine |